Vie consistoriale : Souvenirs et programme à venir

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Vie consistoriale : Souvenirs et programme à venir
Témoignage : 

Quand la mission, soutenue par une paroisse, devient un projet consistorial jeunesse…tout roule !

 

Tout part d’un échange entre Amaury et moi. « J’irais bien avec les jeunes rendre visite à Gautier, qui vit maintenant en appartement à Lyon », me dit Amaury un soir. Je lui réponds : « Mais à quelles dates ? Je dois justement aller chercher des livres chez Labor&Fides, la maison d’édition genevoise ! » Avec l’aide de Dieu (et d’internet !), nous avons réussi à caler les dates, le rendez-vous avec la célèbre maison d’édition genevoise, la location de l’énorme camionnette rouge et tout le reste.

C’est donc avec une camionnette légère et spacieuse que nous sommes partis…elle sera bien plus lourde au retour ! Entre- temps, les jeunes ont pu découvrir la façon de vivre de l’un des leurs, autonome et en appartement, goûter aux joies du repas à base de raviolis (le budget !), faire du vélo dans Lyon, aller prier à deux reprises dans des endroits super sympas et visiter un musée hors du commun. Pour ma part, j’ai trouvé fabuleux qu’on fasse converger nos deux missions, en partageant le budget pour le déplacement, tout en expliquant aux jeunes toutes les étapes de cette synergie. La demi-tonne de livres a été répartie dans toute la camionnette, illustrant par là-même que de participer à un projet missionnaire, ça exige un peu de souplesse mais ça en vaut vraiment la peine. Les jeunes sont rentrés ravis, le cœur plein de souvenirs et quant à moi…il me reste à envoyer tous ces livres au quatre coins de l’Afrique .

Joan CHARRAS-SANCHO

Vie consistoriale : Souvenirs et programme à venir
Petite fraternité Taizé, à Sélestat

Pendant la montée vers Pâques, Anna de Dresde, Regina de Gießen et Annika du Lac de Constance avaient élu domicile à Sélestat, pour former une communauté provisoire. Pendant quatre semaines, leurs rires et leur bonne humeur, mais aussi les chants de Taizé entonnés lors de leurs trois prières quotidiennes ont résonné dans les murs du Foyer Martin Bucer de la paroisse protestante de Sélestat. Ne se connaissant pas, elles ont très vite formé une communauté de vie très unie et joyeuse.

L’idée de ces « Petites fraternités » en revient à la communauté œcuménique des frères de Taizé, bien connue en Alsace depuis l’organisation de la rencontre européenne à Strasbourg après Noël 2013. De quoi s’agit-il en concret ? « Les prières quotidiennes de Taizé dans la chapelle du foyer ont formé le cadre de nos journées, la grande prière Taizé du mardi soir en l’église Sainte-Foy a ponctué la semaine », explique Regina. « Je suis venue à Sélestat avec les valeurs apprises à Taizé, l’amour du prochain, la simplicité, afin de vivre activement l’action sociale », renchérit Annika. Le curé Christian Kamenisch et le pasteur Jürgen Grauling détaillent l’organisation de l’aventure : « L’équipe œcuménique, et notamment Anne-Marie, édith, éliane, Brigitte, Marie-France et Daniel en lien avec nous, avaient préparé leur venue. Dès que nous avons su que notre candidature pour accueillir une fraternité provisoire était acceptée par Taizé, nous nous sommes mis en lien avec l’épicerie sociale Paprika, les Restos du Cœur, Emmaüs et Saint-Vincent-de-Paul. Car l’engagement dans la vie solidaire était une des conditions de l’expérience, à côté du quotidien et des prières partagés. Nous avions aussi envie de les intégrer dans la vie des paroisses partenaires. » Ainsi, il a été possible de partager un buffet québécois par semaine avec elles ou encore de les inviter chez soi. La semaine sainte et les célébrations pascales entamées par un office œcuménique le dimanche des Rameaux ont formé l’aboutissement de l’expérience fraternelle, avant de repartir vers les études.

Dans le concret, il s’agissait simplement d’être présent et non obligatoirement utile. Le secours aux personnes en situation précaire fonctionne toute l’année, et les trois jeunes allemandes se disent impressionnées par le nombre et l’implication des bénévoles. « La solidarité ne se montre pas obligatoirement dans de grandes actions, mais dans l’engagement côte-à-côte et dans la rencontre concrète avec son prochain », résume Regina. Elles ont également l’impression que l’esprit de Taizé et de l’œcuménisme soufflent à Sélestat : « À quelle confession vous appartenez, est indifférent. Mais là où j’ai le plus retrouvé Taizé : dans la simplicité, la solidarité et la joie ! ».

Pour plus d’informations, voir la page Facebook « Taizé à Sélestat » (www.facebook.com/accueiltaizestraselestat) et le blog (www.selestat.taize-stras-2013.over-blog.com)

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